Ce terme est en fait dérivé du Grec "ta hieroglyphica" signifiant "lettres gravées sacrées".
En égyptien, le terme est "Medou-metjer" qui signifie "Paroles divines".
Les premiers hiéroglyphes datent d'environ 3100 avant JC. Les égytiens ont identifié cinq étapes de développement de cette langue : l'antique, le moyen, la basse époque, le démotique et enfin le copte. Cette écriture ne possède ni ponctuation ni espaces pour séparer les mots ni voyelles. Chaque hiéroglyphe ne représente pas systématiquement une lettre ni un mot. En plus d'être des indications picturales du sens des mots, ils véhiculent aussi des sons d'une, deux ou trois consonnances. Les hiéroglyphes se lisent de droite à gauche, de gauche à droite, mais aussi verticalement, de haut en bas selon la composition de l'image. | Il existe 24 signes hiéroglyphiques, chacun répresentant une consonne, correspondant très approximativement aux sons de notre alphabet moderne.L'écriture avait une portée religieuse. En effet, les Egyptiens eux-mêmes la qualifiaient d'"écriture de mots divins". La clé essentielle de cette écriture oubliée fut la fameuse pierre de Rosette, découverte en 1799, qui comportait un texte trilingue.Il s'agissait d'un décret du pharaon Ptolémée V, rédigé en Grec ancien et dans deux écritures égyptiennes. |